A Marseille, la Chambre régionale des comptes a été saisie par Annick Boët, conseillère municipale PS, révèle La Provence sur son site Internet. Elle dénonce le fonctionnement de la fourrière confiée par la mairie à la SPA dans le cadre d'une délégation de service public d'un million d'euros : "Vu le montant de la subvention, un contrôle vigilant s'impose, juge Annick Boët. Or, à ce jour, nous n'avons aucune garantie de la conformité de la gestion de la fourrière municipale par la SPA avec celle d'une délégation de service public...".
Malgré des rapports d'audit invitant à une certaine vigilance, la mairie a attendu 2010 avant de se pencher sérieusement sur les comptes de la SPA. Un audit externe a ainsi établi un risque de "négligence dans la gestion des deniers publics" en cas de contrôle de la Chambre régionale des comptes. Déjà en 2006 et 2007, pourtant, un audit avait relevé un "doublon" en termes de financement. La SPA avait en effet touché quelque 37.000 euros de subventions pour "des actions de sensibilisation des propriétaires d'animaux", une mission déjà confiée par la mairie.