"Cette attaque sur les pauvres, les plus démunis, je l'ai vécue comme un coup porté à ma vie tout entière". Dans son interview accordée au Nouvel Observateur, François Hollande ne précise à aucun moment l’emploi de l’expression "sans-dents", décrite par Valérie Trierweiler dans son livre. Alors, le président a-t-il ou non prononcé cette formule ? Selon une confidence que publie le magazine L’Express jeudi, l’ex-première dame de France a confié à ses proches qu’elle détenait les preuves et qu’elle était prête à les sortir en cas de procès.
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Trierweiler a conservé des SMS. Toujours selon L’Express, Valérie Trierweiler aurait gardé des dizaines de SMS de son ancien compagnon. On apprend également qu’elle avait demandé à Paris Match de ne pas utiliser l’expression "sans-dents" en titre. Selon son entourage, elle était parfaitement consciente de la portée de cette attaque.
Elle a refusé de très grosses offres. Pour la sortie de son livre, Valérie Trierweiler aurait reçu plusieurs offres très importantes, certaines allant jusqu’à 500.000 euros, de grands éditeurs parisiens comme Albin Michel, Stock ou Gallimard. Conseillée par son agent, Anna Jarota, l’ancienne première dame aurait finalement choisi les Editions des Arènes, connues pour leur indépendance. A ce jour, Merci pour ce moment a été tiré à 470.000 exemplaires…
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Une fuite évitée de peu. Un événement inattendu a bien failli contrecarrer la sortie secrète de ce livre. Toujours selon L’Express, un employé d'Hachette (distributeur de l'ouvrage) a réussi à récupérer un exemplaire de Merci pour ce moment. Le petit malin a essayé de le vendre à des rédactions parisiennes avant que l'éditeur ne s'en aperçoive et réussisse à récupérer la copie.