Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, a fait part dimanche de sa "compassion" à l'égard de Jacques Chirac, qui serait trop affaibli pour assister au procès des emplois présumés fictifs de la ville de Paris qui s'ouvre lundi devant le tribunal correctionnel de Paris.
"C'est une réaction de compassion et souffrance pour lui et sa famille", a déclaré dimanche Jean-Louis Borloo, qui était l'invité de "Dimanche +" sur Canal +. "Ce qui lui est arrivé, c'est le pire qui puisse arriver, d'abord il y a la maladie et la fragilité, et cette espèce d'impression qu'il n'irait pas à son procès et qu'il se déroberait", a-t-il poursuivi.