Nicolas Sarkozy "qui est le candidat du peuple (...) est quand même "le candidat de tous les conservateurs. Il a le soutien d'Angela Merkel, de David Cameron, de Mariano Rajoy (...), de Silvio Berlusconi. C'est un peu rigolo de penser que ce président du peuple est le président des puissants conservateurs d'Europe", a ironisé Pierre Moscovici, invité du Grand rendez-vous Europe 1/i>Télé/Le Parisien-Aujourd'hui en France.
A la question de savoir pour quelle raison François Hollande ne sera pas reçu par David Cameron lors de sa prochaine visite à Londres, le directeur de campagne du candidat socialiste a répondu : "il ne le cherche pas forcément s'agissant de David Cameron (à être reçu, NLDR) et puis j'ai parfois l'impression que la diplomatie française ne met pas tous ses efforts", a-t-il ajouté.
Prenant le cas de l'Allemagne, Pierre Moscovici poursuit : "jusqu'à présent dans le cas de l'amitié franco-allemande, il y avait une tradition qui était que le chancelier fédéral recevait toujours les deux prétendants des principales familles politiques, il semble que cette année ce soit différent, je le regrette. Mais enfin, on verra Angela Merkel si François Hollande est élu président de la République et avant si elle revient à cette tradition heureuse", a-t-il conclu.