Exister sur la scène internationale pour ne pas se faire oublier sur la scène intérieure. Nicolas Sarkozy a offert une nouvelle illustration de sa stratégie, mercredi soir, depuis Israël.
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Invité par le Collège académique de Netanya, l’ancien président a reçu un diplôme honoris causa pour louer son action en faveur d’Israël. Il sera reçu jeudi par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, après l'avoir été par le président Shimon Peres. Jeudi matin, l'Association des Amis de Sarkozy s'est empressé de publier une photo de cette rencontre sur Twitter :
Photo en exclusivité de l'entretien en Israël entre Shimon Pérès et Nicolas Sarkozy twitter.com/AmisSarkozy/st…— Les Amis de Sarkozy (@AmisSarkozy) 23 mai 2013
"Cette visite est l'occasion de réaffirmer mon amitié pour Israël et ma fraternité avec le peuple juif, que je revendique comme un honneur", a lancé Nicolas Sarkozy à l’auditoire. Avant de muscler son discours et d’envoyer un message fort à Paris.
Regrettant "l'impuissance" de l'Union européenne dans le conflit en Syrie, Nicolas Sarkozy a ainsi estimé qu’"il ne serait que justice que le Hezbollah (chiite libanais) soit inscrit sur la liste des organisations terroristes de l'Union européenne". Quelques minutes plus tôt, à Bruxelles, François Hollande avait refusé de se positionner sur cette question. Puis un peu plus tard, Laurent Fabius, son ministre des Affaires étrangères, a finalement annoncé que la France souhaitait que la branche militaire du Hezbollah soit inscrite à la liste des groupes terroristes de l'Union européenne.