"Je sens monter une mobilisation que je n'ai jamais ressentie dans le pays". En dépit de sondages défavorables, Nicolas Sarkozy continue de croire en sa victoire, dimanche. "Cela va se jouer sur le fil du rasoir", a assuré le président sortant à ses sympathisants, lors de son dernier meeting de campagne, vendredi, aux Sables-d'Olonne.
Nicolas Sarkozy s'en est ensuite pris une fois de plus aux médias. "Vous devez imposer votre liberté, ne pas accepter la mainmise d'une pensée unique et d'un système politico-médiatique", a-t-il lancé. "Lorsque j'ai décidé de présenter ma candidature, on m'a expliqué 'vous n'y pensez pas: le prochain président sera socialiste ou ne sera pas", a indiqué Nicolas Sarkozy.
"J'ai été traité de Franco par (Michel) Piccoli, de Laval par l'aimable Mélenchon, de Pétain par le Parti communiste", qui "peut me donner des leçons de démocratie", et le rassemblement du Trocadéro a été comparé à "Nuremberg, selon un militant socialiste", a t-il déclaré, sans citer le généticien Axel Kahn, candidat aux législatives à Paris. "Comment accepter (...) cet étalage d'injures, de calomnies et ce torrent d'outrances?" s'est-il interrogé.
"Qui sont-ils, quels sont leurs titres de gloire (...) ceux qui veulent m'empêcher de parler à 6,5 millions d'électeurs de Marine Le Pen ?" a-t-il demandé, en rappelant que Marine Le Pen avait été invitée par de nombreux médias auparavant pour dire du mal de lui.