Tous les matins, Laurent Guimier et la rédaction d'Europe 1 sélectionnent pour vous le meilleur des déclarations et des petites phrases politiques du jour.
Le candidat de l'UMP souffle sur les braises du retour de DSK. Il y a d’abord eu ces déclarations reprises par le site du journal le Guardian dans lequel Dominique Strauss-Kahn laisse entendre que ses adversaires politiques l’ont fait plonger il y a un an au Sofitel de New York. Pour le président-candidat, on nage en plein délire. Sur France 2, il ironise : "Madame Diallo est une de mes proches, Dodo la saumure est un de mes intimes".
Pour Nicolas Sarkozy, ils n'auraient jamais dû dîner avec lui. Ils ? Les responsables socialistes présents à l'anniversaire de Julien Dray samedi soir. Une petite fête à laquelle se trouvait aussi l'ancien leader du FMI Dominique Strauss-Kahn. Michel Sapin, le monsieur économie de François Hollande n’était pas présent pour souffler les bougies. Sur iTélé, il a tenté d'éteindre la polémique. Selon lui, il faut qu'on arrête de parler de DSK. Il fait désormais partie de la rubrique faits divers, pas de la rubrique politique.
Demain, c’est déjà le 1er mai. Comme prévu, Nicolas Sarkozy sera en meeting place du Trocadero à côté des défilés des syndicats. Du coup, François Fillon appelle au calme après plusieurs jours d'accrochages entre le Président et les syndicats. Alors oui, c'est vrai, la CGT a appelé à le faire battre. Mais pour le Premier ministre, ce n'est pas une raison pour tirer sur tout ce qui bouge. Sur RTL, il a réclamé un peu de tenue : "je n'aime pas qu'on critique les syndicats" a-t-il prévenu.
On vous en parlait la semaine dernière : sur internet, la bataille des militants fait rage à quelques jours du second tour. Les petites vidéo qu’on se transmet par mail pour mobiliser les troupes se multiplient. Lundi dernier, l’UMP a commencé avec un clip en noir et blanc où l’on voit de jeunes militants UMP. Le principe ? Définir le Président-candidat par un mot. Les qualificatifs sont élogieux : "courageux", "exceptionnel", "rassembleur", "fort"... Nicolas Sarkozy apparait même dans la vidéo qui n'a pas tardé à conquérir la toile.
Mais la riposte n'a pas tardé. Le clip a été déjà été détourné par des internautes qui ont gardé les images et ont simplement modifié les voix. "Décevant", "racoleur", "désespéré", le candidat de l'UMP en prend pour son grade. Aucun doute là-dessus, la campagne continue !
"Un deuxième mot ? C'est mort !" :