L'INFO. Politiquement, l'UMP va mieux. Financièrement, elle est toujours dans le rouge. En juin dernier, un audit a chiffré les dettes du parti à plus de 75 millions d'euros. Pour Nicolas Sarkozy, c'est donc une priorité : trouver de nouvelles ressources pour refaire de l'UMP une machine de guerre politique.
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Des excédents en 2014 et 2015. Nicolas Sarkozy est prêt à mettre les mains dans le cambouis pour aider son mouvement à redresser la tête. Jeudi soir, il a ainsi participé à une réunion avec les banques qui financent la dette du parti. Après deux ans de coupes sombres, le budget de fonctionnement de l'UMP devrait dégager un excédent de 5 millions d'euros en 2014 et de 10 millions en 2015. Bien mais pas suffisant. Pas question, donc, de jeter l'argent par les fenêtres, d'autant plus que presque toutes les économies réalisées seront réaffectées au paiement de la dette.
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Objectif : booster les adhésions. Pour financer le congrès de refondation du parti, prévu au printemps prochain, la chasse aux économies continue. L'UMP dispose par exemple d'un parc de quatre voitures, qui va être réduit à deux véhicules. En revanche, l'idée d'une vente du siège - réclamée depuis longtemps par Nathalie Kosciusko-Morizet -, est écartée. Pour récupérer des fonds, Nicolas Sarkozy compte sur les adhésions. Daniel Fasquelle (photo), trésorier de l'UMP, confiait même à Europe1.fr réfléchir à "proposer un tarif attractif pour les premières adhésions. Le but, c'est d'augmenter le nombre d'adhérents." Nicolas Sarkozy en souhaite 500.000 de plus d'ici deux ans.
Quant aux élections départementales de mars prochain, pas d'inquiétude à l'UMP, qui ne mettra pas la main au portefeuille pour soutenir les campagnes de ses candidats. En revanche, comme la moisson s'annonce bonne, le parti de Nicolas Sarkozy peut s'attendre à empocher de nouvelles cotisations d'élus.
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