C'est une mesure spectaculaire au moment où son retour politique est dans tous les esprits. Nicolas Sarkozy a en effet été mis en examen dans la nuit de mardi à mercredi pour corruption active, trafic d'influence actif et recel de violation du secret professionnel dans "l'affaire des écoutes". Proche de Nicolas Sarkozy, Christian Estrosi, le maire de Nice a réagi mercredi matin sur Europe 1. "Est-ce qu'il fallait en faire autant ? Est-ce qu'il n'y a pas une volonté de nuire, d"humilier ?", s'interroge-t-il.
L'élu UMP met directement en cause l'une des deux juges en charge du dossier. "Quand on regarde un peu le passé d'un des juges, il se trouve qu'il a été à l'origine de tribunes incendiaires, engagées, il a été capable de coller des photos sur les murs d'un bâtiment public, de jouer au fléchettes sur nos visages". Sans la nommer, Christian Estrosi fait référence à Claire Thépaut. Nicolas Sarkozy figurait parmi les personnalités épinglées sur le "mur des cons", dans les locaux du Syndicat de la magistrature. or, Claire Thépaut, l'une des juges qui a placé l'ex-chef de l'Etat en garde à vue, est membre de ce syndicat.
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