Jean-François Copé, confirmé dimanche (92,4%) à la tête de l'UMP par les adhérents de ce parti, a assuré lundi que Nicolas Sarkozy ne lui avait "jamais parlé" d'une suppression des primaires en vue de l'élection présidentielle, dans les statuts approuvés également la veille par le référendum interne.
Comme RTL lui demandait si l'ex-chef de l'Etat avait tenté cette démarche - Le Figaro a écrit samedi qu'il avait tout fait pour torpiller l'article sur les primaires -, le député-maire de Meaux a répondu : "Je n'en ai pas connaissance, en tout cas il ne m'en a jamais parlé".
"Il m'arrive de lire des propos qui lui sont prêtés qui n'ont rien à voir avec la réalité", a poursuivi M. Copé. Les adhérents UMP ont aussi approuvé à 92,8% les nouveaux statuts et donc le vote militant pour départager les prétendants à l'investiture UMP en vue de l'Elysée.