L'intervention de Nicolas Sarkozy, mardi soir sur France 2, n'avait "aucun cap" et le président sortant n'a fait qu'entonner "les vieilles rengaines habituelles de la droite", a estimé mercredi sur France 2 la première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry. La maire de Lille a trouvé le président-candidat "fébrile et souvent agressif".
Elle s'est déclarée persuadée que le souhait de Nicolas Sarkozy de diviser par deux, autour de 100.000, le nombre d'immigrés accueillis en France chaque année, constitue "une promesse qui sera sans lendemain", "heureusement", car le pays est lié par différents textes internationaux.
"Quand on est un homme politique responsable, on assume son bilan, ce que ne fait jamais Nicolas Sarkozy", a enfin relevé la patronne des socialistes.