Invité à dresser le bilan sur les trois ans de présidence Sarkozy, Xavier Bertrand a estimé qu'au rayon échec, il y avait eu "une énorme erreur de communication sur le paquet TEPA, passé pour un paquet fiscal pour les plus riches".
Le très proche de Sarkozy et secrétaire général de l'UMP a également assuré que Nicolas Sarkozy n'avait pas émis explicitement le désir de se représenter à la prochaine présidentielle. "Jamais il ne parle de 2012", a-t-il indiqué, contredisant des informations émanant de parlementaires. Le président de la République est pour l'heure "concentré sur sa mission" a-t-il conclu.
Xavier Bertrand a fermement défendu jeudi sur Europe 1 le plan d'aide à la Grèce, le qualifiant d'"indispensable". "On ne peut pas rajouter des drames humains à cette crise (...) la violence est à proscrire", a en outre jugé le secrétaire général de l’UMP.
L'euro, "un socle"
"Quand vous devez mener en trois ans les réformes que vous n’avez pas su mener en 30 ans, vous vous retrouvez dans la situation de la Grèce" a-t-il déploré. Et de lancer au passage, une petite pique à l’égard du fonctionnement des institutions européennes : "Dans tous les pays, il vaut mieux conduire les réformes soi-même plutôt que de se les faire imposer" a estimé Xavier Bertrand.
Alors que l'euro a chuté mercredi face au dollar, Xavier Bertrand a pris soin de rappeler son attachement à l'euro, "un socle" garant de la "gouvernance économique" européenne.