Tous les matins, Laurent Guimier et la rédaction d'Europe 1 sélectionnent pour vous le meilleur des déclarations et des petites phrases politiques du jour.
L’entrée en campagne fracassante de Nicolas Sarkozy fait encore des vagues ce matin. D’abord sur le web. La fameuse affiche de campagne “la France Forte” est déjà massivement détournée. Surtout depuis que les internautes ont appris que la mer d’huile derrière le candidat de l'UMP est une photo prise en Grèce. "Le décor derrière, c'est la mer Egée", rappelait Benoît Hamon dès jeudi sur LCP. Très inspiré, le socialiste s'est d'ailleurs demandé si ce n'est pas cette destination que Nicolas Sarkozy choisira pour "prendre des vacances s'il n'a pas été réélu".
Quel que soit le bateau sur lequel il imagine Nicolas Sarkozy, ce ne sera pas "La croisière s’amuse" à en croire le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste. Philippe Poutou en a assez de voir le bateau France mené par un mauvais capitaine. Sur iTélé, il appelle à la mutinerie : "La priorité, c'est de dégager Sarkozy et toute sa bande. Nous, on pense que le capitaine, il faut le jeter par-dessus bord". Pas de pitié !
Côté gouvernement, il y en a un qui avoue attendre les grandes vacances avec impatience. Et pas n’importe qui. Il s'agit du Premier ministre François Fillon. En campagne depuis mercredi, il prévient : "Ce n'est pas moi qui vais faire le projet pour le président de la République". Sur RTL, le Premier ministre dit vouloir passer le flambeau à quelqu'un de plus "libre". Le message est clair !
Peu à peu, les anciens candidat à la présidentielle sortent enfin du bois. Lionel Jospin s’engage, lui, clairement derrière François Hollande. Enfin clairement...Ca dépend. Jeudi soir, l'ancien Premier ministre a un peu déraillé. Sur le plateau du Grand journal de Canal+, il a tâclé un certain...François Sarkozy. Lionel Jospin le reconnait, il a un peu perdu la main sur les plateaux télé. Pas de panique : il reste 66 jours avant le premier tour. Il a encore le temps de se rattraper.
On termine par une bonne nouvelle. Figurez-vous que les grands médias américains s’intéressent enfin à la présidentielle. Le grand journaliste Jim Bittermann a planché sur un dossier spécial sur CNN. Il faut dire que les Américains n'y comprennent pas grand chose. Alors pour leur faciliter la tâche, il a utilisé une métaphore pour le moins intéressante : la "french quiche".
Imaginez que chaque candidat soit un aliment. Nicolas Sarkozy, c’est les oignons parce que ses mesures d’austérité vont faire pleurer. François Hollande, c’est les lardons parce qu’il engraisse le budget de la fonction publique. Comme le fromage râpé, François Bayrou s'inscruste un peu partout. Et Marine Le Pen, pimente le tout. Et parfois, ça fait mal à l’estomac... Bon appétit !