Nicolas Sarkozy s'est dit prêt mercredi à recevoir le PDG de Neo Sécurité, le numéro deux de la sécurité en France, qui a lancé un appel aux pouvoirs publics pour éviter la faillite après s'être déclaré en cessation de paiement mardi. Interrogé sur une éventuelle intervention de l'Etat, le président candidat, qui s'exprimait sur France Info, a répondu : "Je voudrais voir le dossier et la situation exacte, je l'ai appris ce matin en vous entendant."
"Et je lui réponds que je le recevrai bien volontiers s'il le souhaite, peut être demain (...) et vous comprendrez que c'est plus sérieux que j'attende de voir le dossier et de comprendre ce qui se passe plutôt que de faire une promesse inconsidérée", a-t-il ajouté en rappelant ses interventions récentes dans une série d'entreprises en difficulté comme la Fonderie du Poitou, Lejaby, Photowatt et Petroplus. Son rival François Hollande a estimé sur France 2 que "rien n'a été fait pour prévenir ce drame qui s'annonce".