Nicolas Sarkozy a concédé vendredi du bout du lèvres ne pas s'être rendu lui-même à Fukushima après la catastrophe nucléaire de 2011, contrairement à ce qu'il a affirmé à plusieurs reprises lors de réunions de campagne et qui a été dénoncé comme un "mensonge" par les écologistes.
"Je me suis rendu au Japon avec (la ministre de l'Ecologie de l'époque) Nathalie Kosciusko-Morizet, j'ai rencontré les autorités japonaises, j'ai discuté avec le Premier ministre (japonais) de la situation à Fukushima et Nathalie Kosciusko-Morizet s'y est rendue", a indiqué Nicolas Sarkozy sur I-Télé. "Je ne suis pas ingénieur, je n'ai pas besoin d'aller mettre le nez dans la situation à Fukushima où par ailleurs il y a un périmètre interdit", a admis le président sortant et candidat de l'UMP.
"J'ai simplement dit qu'à Fukushima, ce qui s'était produit n'était pas un incident nucléaire, c'était un tsunami avec une vague qui a atteint 42 mètres de haut, qui a démoli les systèmes de pompe qui permettaient le refroidissement de la centrale et que, dire à partir de Fukushima qu'il faut fermer Fessenheim qui se trouve dans le Haut-Rhin en Alsace, ça me semblait être une absurdité particulièrement notable", a-t-il ajouté.