Le député Pierre Moscovici (PS) a jugé vendredi que Nicolas Sarkozy, président "à bout de souffle", s'était livré la veille à la télévision à un exercice de "défausse et d'irresponsabilité".
"J'ai vu un président à bout de souffle, qui essayait de se transformer en candidat protecteur", a déclaré sur RTL le responsable socialiste qui a dirigé la campagne de primaire de François Hollande.
Jugeant que dans le couple franco-allemand, le chef de l'Etat français était devenu "un partenaire junior" et que "c'est Angela Merkel qui mène la danse", l'ancien ministre des Affaires européennes "partage l'idée qu'il faut être à parité avec les Allemands".