L’INFO. Oui Jean-Louis Borloo va mieux, non il ne reviendra pas. Voilà en substance le message délivré par Yves Jego, président intérimaire de l’UDI, lors de l'émission "Questions d'Info" LCP/France Info/Le Monde/AFP. "Je ne pense pas trahir un secret en disant qu'il ne reviendra pas en charge de responsabilité, au sein ni du Parlement ni du parti, mais qu'il n'exclut pas de rester une voix dans la vie politique, de faire de la politique autrement", a déclaré le député de la Seine-et-Marne. "Il va de mieux en mieux, je l'entends à sa voix puisque je l'ai au téléphone régulièrement", a-t-il aussi commenté.
Jego "n'envisage pas à l'heure ou je vous parle d'être candidat". Concernant sa succession, Jean-Louis Borloo devrait laisser les choses se faire, sans lui. Tout se décidera lors d’un congrès prévu en octobre 2014. "Il ne doit pas se mêler et n'a pas l'intention de se mêler des choses", a affirmé Yves Jego, avant de détailler le profil du bon candidat : "il faut que ce soit un leader qui soit capable de porter la voix de l'UDI comme le faisait Jean-Louis Borloo, de garantir l'unité de la famille centriste après 10 ou 15 ans de guerre au sein du centre (...), et qui porte devant les Français un projet politique alternatif dans la perspective de 2017", a-t-il dit.
Et si c’était… Yves Jégo en personne le candidat idéal ? Il assure qu’il "n'envisage pas à l'heure ou je vous parle d'être candidat", affirmant vouloir éviter une guerre de chefs de type Fillon-Copé. "Je voudrais incarner une forme de dignité politique qui ferait qu'à un moment où il faut choisir un leader, on le fasse de manière soft et pas en s'écharpant", a-t-il plaidé.
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