La majorité ne peut se permettre aucune dissidence aux sénatoriales du 25 septembre, a prévenu mardi Nicolas Sarkozy, qui s'irrite du cavalier seul de son ancien compagnon de route Pierre Charon à Paris.
Pour la première fois dans l'histoire de la Ve République, la haute assemblée pourrait basculer à gauche et l'Elysée et Matignon, qui se tiennent officiellement éloignés des querelles internes à l'UMP, redoutent qu'une défaite ne sonne "le tocsin" à sept mois de l'élection présidentielle.
L'expression est de Gérard Larcher, le président UMP du Sénat, qui se dit toutefois confiant sur l'issue du scrutin et prédit, dans ses "projections les moins euphoriques", une courte victoire de la droite. Sept à 12 sièges d'avance, selon les stratèges du parti présidentiel.