Invité dimanche du Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien/i>Télé, François Fillon a assuré attendre "avec beaucoup de tranquilité" l'enquête judiciaire ouverte en octobre dernier pour "favoritisme" et "détournement de fonds publics" concernant des sondages à l'Elysée. "S'agissant de Matignon, tous les sondages ont toujours été commandés par le service d'information du gouvernement par appel d'offres, par appel à la concurrence et sans aucune intervention des membres de mon cabinet", a affirmé l'ancien Premier ministre.
Le Parisien révèle dimanche que l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy est visé par une enquête judiciaire ouverte en octobre dernier pour "favoritisme" et "détournement de fonds publics". Il lui est reproché, ainsi qu'à plusieurs membres de son gouvernement, dont Rachida Dati, alors garde des Sceaux, et Jean-Louis Borloo, alors ministre de l'Ecologie, d'avoir recouru de manière abusive aux enquêtes d'opinion et aux conseils en communication sans respecter les règles des marchés publics et au frais des contribuables.