A quelques heures du premier débat entre les candidats de la primaire socialiste, Brice Teinturier, patron de l'Ipsos, relativise l'impact des enquêtes d'opinion et des sondages sur la campagne du PS. "Que les sondages traduisent un climat qui ensuite crée des effets, c'est possible. La seule chose que l'on puisse savoir c'est qu'il n'y a rien d'artificiel. Les sondages mesurent une opinion exprimée par les Français", rappelle jeudi à Europe1, le patron de l'Ipsos.
"Si l'influence des sondages était si manifeste, François Hollande ne serait pas dans les intentions de vote nationales à deux-trois points de Martine Aubry. Il devrait être, avec tout ce que j'entends sur lui, à dix points", analyse Brice Teinturier.
Le patron de l'institut de sondages en conclut qu"'il n'y a pas un effet si fort que ça des sondages". Il déplore les procès faits "sans analyse démontrée" par les candidats qui ne sont pas en tête des sondages.