Il fallait réagir et vite. L'étonnant silence du gouvernement sur les décès de sans-abris ces derniers jours commençait à faire polémique. Sylvia Pinel, la ministre du Logement, est donc venue défendre le gouvernement mercredi au micro d'Europe 1.
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"Solidarité du gouvernement". La ministre du Logement a d'abord tenu à "exprimer sa solidarité et l'émotion du gouvernement" face à "ces drames". "La solidarité nationale est impactée, touchée", a-t-elle expliqué. "C'est des moyens qui doivent être mis en oeuvre pour éviter qu'ils ne se produisent", a-t-elle aussi reconnu.
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Sur la défensive. Sylvia Pinel botte en touche à la question de savoir si ces drames étaient évitables : "évidemment, nous avons mis en oeuvre un certain nombre d'outils à disposition des services de l'Etat", a-t-elle d'abord répondu, en rendant un hommage appuyé au travail des préfets.
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"On ne peut pas dire que tout va bien". La ministre a finalement reconnu que le système était perfectible : "on peut toujours améliorer le système, ce n'est pas moi qui vais vous dire que tout est parfait, la preuve". "Quand on constate autant de décès, on ne peut pas dire que tout va bien", a-t-elle même concédé. "Mais, en même temps, des choses ont été faites", s'est-elle néanmoins reprise, "des consignes ont été passées pour ouvrir des places en fonction des besoins et non des températures".
Des zones tendues. Plus de 1.3 milliard d'euros sont consacrés à l’hébergement d'urgence par le gouvernement, selon Sylvia Pinel, qui a aussi rappelé que 6.000 places supplémentaires ont été ouvertes. Mais, "il y a des zones tendues, notamment dans les grandes métropoles", a toutefois reconnu la ministre.
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Et la loi Duflot ? Interrogée sur la responsabilité de la loi Duflot dans la crise du logement et de la construction, les mises en chantier étant passées sous la barre symbolique des 300.000 logements sur les 12 derniers mois, Sylvia Pinel a défendu l'ancienne ministre. "Il est assez caricatural de résumer la loi Duflot à quelques mesures", a-t-elle répondu. Datant le phénomène des baisses de construction en 2009, la ministre a expliqué qu'"en 2009, Duflot et Hollande n'étaient pas aux responsabilités".
>> Ecoutez Sylvia Pinel, ministre du Logement, au micro d'Europe 1 :
Sylvia Pinel : "on peut toujours améliorer le...par Europe1fr