Eva Joly a indiqué vendredi qu'elle aurait voté pour une intervention en Syrie, sous condition d'avoir le rapport des inspecteurs de l'ONU". Sur i>TELE, l'ex-candidate écologiste à l'Elysée a jugé, à propos de l'attaque du 21 août dans la banlieue de Damas que "le franchissement de cette ligne rouge qui est la violation du droit international stable depuis 1925", l'interdiction d'armes chimiques qui sont "des armes d'épouvante", ne "peut rester sans réaction de la communauté internationale"'.
Donc au contraire d'une majorité de parlementaires britanniques, l'eurodéputée aurait voté pour l'intervention mais après avoir eu le rapport d'inspection des Nations unies.
Mais alors que le président François Hollande a parlé de "punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents" en Syrie Mme Joly assure: "Il ne s'agit pas pour moi de punir. Il faut se mettre d'accord sur le but de guerre" qui "doit être de protéger les zones libérées par la coalition syrienne", "d'affaiblir le régime" de Bachar al-Assad "pour que la solution politique puisse voir le jour".