Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé a répété mardi sur Europe 1, sa volonté de voir cesser la répression en Syrie.
"La France n'a cessé de réclamer l'arrêt des violences, l'arrêt de la répression et l'ouverture de réformes. C'est beaucoup plus difficile que cela ne l'avait été en Libye parce que les pays arabes ne sont pas unanimes et que la Russie au Conseil de sécurité oppose son veto mais nous continuons à avancer", a précisé le chef de la diplomatie française, au lendemain de son discours sur "le silence inacceptable" du Conseil de sécurité de l'ONU face à ce qu'il a qualifié de "crimes contre l'humanité".
"Les pays arabes ne sont pas unanimes" :
"L'Union européenne a imposé des sanctions qui marcheront avec le temps. Là, nous sommes en train de discuter d'une nouvelle résolution au Conseil de sécurité des Nations unies pour condamner avec la plus grande fermeté le comportement du régime syrien. Ça peut laisser frustré parce que je vois bien que le résultat n'est pas là. La répression continue mais nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour faire bouger les choses", a conclu Alain Juppé.