Invitée d’Europe 1 matin mardi, Ségolène Royal a souhaité "que la France déploie une diplomatie offensive" pour convaincre le Conseil de sécurité de l'ONU, dont elle est membre permanent, d'agir en Syrie. La Syrie "profite" de la "division" du conseil, a estimé la présidente de la région Poitou-Charentes. Si elle était au pouvoir, Ségolène Royal n'aurait "pas invité Bachar al-Assad" le 14 juillet : "Nicolas Sarkozy a renforcé un dictateur sanguinaire", c'était une décision irresponsable, qui a beaucoup choqué", a-t-elle jugé.
Par ailleurs, la candidate à l’investiture PS pour 2012 a affirmé qu'il fallait "encourager l'opposition syrienne à s'unir". Et elle a rappelé que le PS avait demandé la saisine de la Cour pénale internationale, suite au massacre de Hama, en Syrie. "Le gouvernement français est particulièrement inactif" sur ce dossier, a-t-elle taclé.