"François Hollande s'est mis lui-même dans une situation où c'est lui qui suscite la demande de vote", a répondu François Fillon dimanche, questionné lors du Grand rendez-vous sur le fait de savoir s'il fallait un vote du Parlement avant une intervention militaire en Syrie. "Il annonce avant toute décision de l'ONU et du Parlement qu'il va y avoir des frappes, les États-Unis lui tirent le tapis sous les pieds et on se retrouve à une séance à l'Assemblée qui est surréaliste", a raillé l'ancien Premier ministre, qui "voterait contre" si la France engage un conflit sans le soutien des Nations Unies. "Engager la France dans ce conflit sans le soutien des Nations-Unies est une faute que l'on paiera très cher."