Michèle Tabarot, députée UMP des Alpes-Maritimes, soutien affiché de Jean-François Copé, a estimé lundi sur Europe 1 à propos de l'organisation du scrutin pour désigner le nouveau président de l'UMP que le parti n'était "pas le ministère de l'Intérieur". "Nous avons toute la journée pour travailler avec les secrétaires départementaux, pour avoir le retour et permettre aux deux équipes de pouvoir se prononcer sur les résultats".
Le vote des adhérents pour désigner un nouveau président à l'UMP a tourné à la foire d'empoigne dimanche, Jean-François Copé et François Fillon revendiquant chacun la victoire tandis que la commission interne chargée de valider le scrutin s'est dit dans la nuit incapable d'annoncer qui avait gagné.
"Jean-François Copé avait les résultats, qu'il a reçus tout au long de la soirée, il a annoncé qu'il y avait un écart de 1.000 voix, malgré ce qui a pu se passer dans la fédération des Alpes-Maritimes", a affirmé Michèle Tabarot, décrivant une "journée chargée au niveau du scrutin", avec "des fausses procurations, des procurations vierges distribuées dans les bureaux de vote, un bureau de vote où on a pu voter sur trois morceaux de listes jusqu'à 16 heures".