Quelque 9.000 manifestants selon les organisateurs, 3.000 selon la police, ont défilé samedi dans le centre de Toulouse avant d'écouter un discours de Jean-Luc Mélenchon fustigeant le gouvernement et la finance.
"Vous n'avez pas d'autre horizon que la lutte", a lancé le coprésident du Parti de Gauche aux militants qui avaient parcouru les artères du centre-ville à l'appel du Front de gauche "contre l'austérité, la finance et pour la VIe République". Dans le défilé, où se remarquaient des bonnets phrygiens derrière des pancartes "On va leur couper la tête", "Changer le système" ou encore "Marx ou crève", flottaient des drapeaux du Front de gauche, du PCF ou du Parti de gauche.
Jean-Luc Mélenchon, qui a pris la parole à la fin de la marche, a estimé que "la crise était le résultat d'une politique organisée, voulue, délibérée". "Nous avons la capacité de tourner la page", a-t-il affirmé en estimant qu'une "catastrophe s'avance et frappe déjà durement l'Europe du Sud" avec la Grèce, l'Espagne et le Portugal.