L’INFO. Même par 40° à l’ombre, la communication doit rester maîtrisée. Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, s’est rendue jeudi en "visite humanitaire" à Gao, la plus grande ville du nord du Mali, sur laquelle la menace d’attentats plane toujours. Après une cérémonie à l’aéroport, la Première dame, qui répondait à l’invitation de son homologue malienne, Mintou Traorié, a visité une école et un hôpital.
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Une ville où les djihadistes sévissent encore. Un important dispositif de sécurité avait été mis en place pour la visite de Valérie Trierweiler. A Gao, les djihadistes, auteurs de nombreuses exactions, sévissent encore, en commettant des attentats-suicides. En chemise et pantalon beiges, la Première dame de France a été accueillie à l’aéroport par le gouverneur de la ville et par des responsables de l’opération militaire française. Avec Mintou Traoré, elle a notamment participé à une cérémonie de lancement d’un programme d’aide au retour de personnes ayant fui la guerre dans le nord du Mali.
Des annonces en service commandé. Valérie Trierweiler n’arrivait pas les mains vides. Elle a prononcé un discours improvisé, mais au ton très solennel, assurant : "nous serons là pour vous aider à la reconstruction". La compagne de François Hollande a aussi fait des annonces officielles, au nom de l’État français. "Je veux vous annoncer la somme que Pascal Canfin, le ministre du Développement, a pu débloquer, une somme de 500.000 euros", a-t-elle lancé à la population malienne, ajoutant : "nous n’oublions pas vos souffrances, nous n’oublions pas que 400.000 personnes ont été déplacées au nord-Mali, qu’aujourd’hui vous pouvez revenir, que la France et le Mali ont libéré ces villes, qu’aujourd’hui elles sont toujours là pour participer à la reconstruction".
Première dame ? "J’y tiens". En marge de cette visite, Valérie Trierweiler a aussi confié au micro d’Europe 1 qu’elle revendiquait désormais le terme de Première dame, autrefois mal-aimé. "D’abord je n’en trouve pas d’autre, et puis ça y est, j’y tiens même !", a-t-elle souligné, avant d’ajouter : "c’est ce qu’on attend de moi, donc à partir du moment où je l’ai compris, je m’y suis mise et maintenant je le fais avec fierté et bonheur, j’espère que ça se voit".