Depuis Haïti où elle est en voyage humanitaire en tant que marraine du Secours Populaire*, Valérie Trierweiler a accordé une interview exclusive à Europe 1. Morceaux choisis.
"Je souhaite que François Hollande réussisse". A force de tenter de s'affranchir du passé, Valérie Trierweiler en aurait presque oublié cet anniversaire du 6 mai. Et pourtant il y a deux ans, jour pour jour, elle était place de la Bastille, aux côtés de François Hollande, pour fêter sa victoire à l'élection présidentielle. De ce moment, l'ancienne Première dame garde le souvenir de "Tulle, la foule, ce moment avec l'accordéon, cette foule tranquille, joyeuse. C'est elle qui a emmené François Hollande au pouvoir", rappelle t-elle.
A-t-elle un message pour le président Hollande ? "Je lui souhaite bonne chance pour les trois années qui restent. Ce n'est pas au bout de deux ans qu'on juge un quinquennat, c'est au bout de cinq ans. On jugera à ce moment-là, je lui souhaite bonne chance". Et l'ancienne compagne de François Hollande d'ajouter : "Je souhaite qu'il réussisse : s'il réussit, c'est la France qui réussira. Qui n'a pas envie de cela ? J'ai envie que la France réussisse".
"Ma vie privée m'appartient". Trois mois après son départ de l'Elysée et les révélations de Closer sur la liaison de François Hollande avec la comédienne Julie Gayet, Valérie Trierweiler assure se sentir mieux. ""Je vais bien", dit-elle simplement. "Mais beaucoup de choses ont été écrites, beaucoup de choses fausses également. Quand votre vie privée est à ce point dévoilée, à ce point dévoyée, à ce point déformée et même salie, on n'a plus envie d'en parler, voilà. Aujourd'hui, ma vie privée m'appartient".
"Ségolène Royal a toute sa légitimité". Avec François Hollande, les rapports se sont normalisés. Les deux "ex" se voient et se parlent de nouveau mais de cette relation, Valérie Trierweiler ne dira pas un mot. "C'est ma vie privée, elle m'appartient. C'est tout ce que je dirai", répond l'ancienne Première dame. Au sujet de l'arrivée de Ségolène Royal dans l'équipe gouvernementale, elle dit : " je pense qu'elle a toute sa légitimité à occuper ce poste, bien sûr".
"J'aurai fait de l'humanitaire plus tôt". En Haïti, Valérie Trierweiler est venue soutenir l'action du Secours Populaire dont elle est la marraine. De son rôle de Première dame, l'action humanitaire est peut-être d'ailleurs le seul registre dont elle garde vraiment la nostalgie. "Je pense que s'il y avait des choses à refaire, je ne les referais pas de la même façon. En même temps, je n'ai pas eu énormément de temps (…) Mais j'aurais fait l'humanitaire beaucoup plus tôt. J'ai commencé très doucement avec le Secours Populaire, et d'autres mouvements et associations. Mais je l'ai fait discrètement pour apprendre, parce qu'il m'a fallu du temps pour apprendre", confie Valérie Trierweiler. Aujourd'hui, l'ancienne compagne du président tient à poursuivre son engagement humanitaire auprès de plusieurs organisations caritatives, le Secours Populaire, Action contre la Faim ou encore ELA, l'association parrainée par Zinedine Zidane qui lutte contre les maladies rares.
"Je suis beaucoup plus forte aujourd'hui". Aujourd'hui, l'ancienne compagne du président tient à poursuivre son engagement humanitaire auprès de plusieurs organisations caritatives, le Secours Populaire, Action contre la Faim ou encore ELA, l'association parrainée par Zinédine Zidane qui lutte contre les maladies rares."Je suis beaucoup plus forte aujourd'hui qu'il y a deux ans. C'est sans doute pour cela que j'arrive à redonner aux autres aujourd'hui ; je n'ai plus besoin de me protéger moi, je peux donner maintenant pour les autres", explique Valérie Trierweiler.
"Plus de journalisme politique". Fortement sollicitée par les maisons d'éditions pour raconter son histoire dans un livre, Valérie Trierweiler n'a pour l'instant pas donné suite. "Il me reste des années à vivre ! Pour l'instant, non, ce n'est pas en cours", assure t-elle. Quant à son métier de journaliste, elle compte le poursuivre à Paris-Match et peut-être à la télé sur D8 mais sûrement pas pour animer une émission politique. "Je ne ferai plus jamais de journalisme politique, c'est la seule chose que je peux vous affirmer. Après, tout est possible…", conclut Valérie Trierweiler.
L'interview intégrale de Valérie Trierweiler :
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