Elle refuse encore d’utiliser le terme, mais Valérie Trierweiler a désormais bel et bien accepté son statut de première dame. Celle qui préfère l’expression "rôle sans statut" l’a confirmé au Monde daté de dimanche et lundi.
Un "déclic" tardif. La compagne de François Hollande date son changement d’état d’esprit à la fin septembre. "A un moment, j’ai pris conscience de ce qu’on attendait de moi. Le 6 mai, je n’avais rien mesuré du tout. C’est un peu comme si on m’avait fait sauter en parachute sans parachute", glisse-t-elle au quotidien du soir.
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Pour illustrer sa difficulté à appréhender son officieuse fonction, Valérie Trierweiler cite l’exemple d’un voyage à Washington. "Même à la Maison Blanche, je n’étais pas du tout impressionnée", assure-t-elle. "J’y suis allée comme avant, en observatrice. François, lui, était président avant d’être élu. Moi, j’ai toujours eu un temps de retard. Je n’ai jamais rien voulu anticiper."
Les caméras, "une épreuve". Valérie Trierweiler admet que quelques difficultés persistent tout de même. "Le plus difficile pour moi, ça a été d’accepter d’être suivie par les caméras. C’est très difficile de rester soi-même. Ça reste une petite épreuve", glisse, la compagne du chef de l’Etat.
A l’Elysée, cantonnée à la "partie Madame". Enfin, Valérie Trierweiler évoque aussi sa vie à l’Elysée. Elle jure ainsi qu’elle n’a pénétré que par trois fois dans le bureau présidentiel de François Hollande. "Je ne vais jamais dans la partie du pouvoir", assure-t-elle. ELa première dame ne se cantonne donc que de "la partie Madame", comme on l’appelle au palais présidentiel, rappel Le Monde.