Le contexte. Elle ne le reconnaîtra sans doute jamais publiquement, mais Valérie Trierweiler a changé de comportement en six mois. La très impopulaire première dame a entamé il y a quelques semaines maintenant une opération de reconquête de l’opinion. Désormais beaucoup plus présente sur le terrain, elle a ainsi fait mardi une apparition au congrès des maires de France, dans le cadre de son engagement pour l'accès à l’eau pour tous. Aujourd’hui, celle qui clamait son désir de rester journaliste, avant de renoncer semble beaucoup plus à l’aise avec son rôle.
>> A lire aussi : "ma carrière n'est plus ma priorité"
Un agenda bien chargé. Valérie Trierweiler multiplie en effet les oeuvres de bienfaisance. Deux dîners de charité sont ainsi bientôt prévus à l’Elysée : l’un en faveur d’Action contre la faim, l’autre pour soutenir Aides, l'association de lutte contre le Sida. Pour ses actions ponctuelles, qu’elle choisit au coup par coup, la première dame revendique un rôle de "facilitatrice". Tout en veillant bien à ne pas empiéter sur le terrain des ministres.
Un onglet "Valérie Trierweiler" sur le site de l’Elysée. Car la première dame est désormais beaucoup plus soucieuse de son image qu’au début de quinquennat, où elle fut très critiquée. La compagne de François Hollande multiplie par exemple les rencontres avec les journalistes. Le changement d’image passe aussi par Internet. Selon les informations d'Europe 1, d’ici Noël, le site officiel de l’Elysée affichera un onglet sobrement intitulé "Valérie Trierweiler", une rubrique exclusivement dédiée à la première dame et à ses actions.
Comme le révélait Le Lab, Un onglet "première dame de France" avait été supprimé à la mi-juin sur site, quelques jours après le tweet de Valérie Trierweiler en soutien à Olivier Falorni, candidat dissident face à Ségolène Royal.
Elle se retient de réagir. Le changement est aussi perceptible dans le courrier, se réjouit la compagne du président. Le ton y est globalement positif au mois d’octobre, assure-t-elle. Et face aux critiques, nouveau changement, Valérie Trierweiler se retient de réagir. Et le reconnaît avec une pointe d’autodérision : "il y a des tweets qui se perdent."