La présidente du Front national, Marine Le Pen, a dénoncé des "histoires de slips", interrogée jeudi sur le tweet de Valérie Trierweiler, alors qu'elle poursuit sa campagne à Hénin-Beaumont avec des appels du pied aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon.
"Au moment où la zone euro est en voie d'effondrement et qu'il y a des choix fondamentaux à faire pour notre pays, cette élection législative est prise en otage par les histoires de slips de la présidence et les scènes de ménage", a commenté Mme Le Pen en marge d'une visite sur le marché de Noyelles-Godault.
"Je pense qu'elle est peut-être la première dame, mais qu'elle n'est pas une grande dame. J'ai trouvé cela pitoyable. Très rapidement, nous allons subir le sarkozysme de gauche", a-t-elle ajouté au sujet de la compagne de François Hollande, qui a apporté son soutien à Olivier Falorni contre Ségolène Royal.
"Les électeurs de Jean-Luc Mélenchon savent que les socialistes se sont pliés depuis des années à un système ultra-libéral", a par ailleurs déclaré la patronne du FN qui affronte le maire PS de Carvin Philippe Kemel, au second tour dimanche dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais.