L'INFO. Il y a un an, jour pour jour, 276 lycéennes étaient enlevées par des combattants de Boko Haram dans le dortoir d’un lycée de Chibok, au nord-est du Nigeria. Si 57 jeunes filles ont réussi à échapper au groupe islamiste, on est actuellement encore sans nouvelle des 219 autres jeunes captives. Une situation qui désespère Valérie Trierweiler, très engagée dans ce combat depuis un an. L'ex-Première dame s'est exprimée sur le sujet, mardi soir sur Europe 1, depuis le Trocadéro, à Paris, où elle participait à une manifestation de soutien.
"On espère qu'elles sont encore vivantes…" "On a surtout tenu, non pas à 'souhaiter' cet anniversaire - qui est un very bad birthday - mais on a tenu à lutter contre l'oubli et le silence qui est en train de s'installer. Qui, aujourd'hui, rappelle encore que 221 jeunes filles sont encore aux mains de leurs ravisseurs ? Enfin on espère qu'elles sont encore vivantes…", a-t-elle déclaré.
"Là, on arrive au comble de l'horreur". Interrogée sur la rumeur de l'utilisation de ces jeunes femmes comme bombe humaine, Valérie Trierweiler assure que "cela a été le cas. On l'a vu pour une petite fille de moins de 10 ans, qui a été ceinturée d'une bombe pour entrer sur un marché et faire exploser les siens. Là, on arrive au comble de l'horreur."
"J'espère me rendre prochainement au Nigeria". La mobilisation est-elle, selon elle, un moyen pour les familles de tenir le choc ? "J'espère ! Nous n'étions pas nombreuses (aujourd'hui, ndlr), nous étions plus il y a un an. Mais ce qu'il faut souligner, c'est que c'est plutôt la société civile qui se sent concernée. Le principal c'est qu'il y ait encore des gens qui puissent envoyer des messages aux familles et leur dire qu'elles ne sont pas seules." Et de conclure : "si on oublie ces jeunes filles, qui sont en train de devenir un symbole de la persécution masculine terroriste, je pense qu'on lâche tout et que l'on recule dans l'humanité", a conclu la journaliste, qui "espère [se] rendre prochainement au Nigeria".
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