L’INFO. Mercredi matin, le Canard Enchainé affirme qu'en privé, François Hollande répète qu'il veut clarifier sa situation personnelle au plus vite. Sauf que le chef de l'Etat déroule son agenda comme si de rien n'était. Comme prévu, il ira ainsi voir le Pape au Vatican en fin de semaine. Selon Caroline Roux, éditorialiste politique d’Europe 1, le sujet Trierweiler est devenu complètement tabou à l'Elysée.
"Ça ne regarde que nous". Le leitmotiv dans les couloirs de l’Elysée ? Y penser toujours, n’en parler jamais. A la simple évocation de "l’affaire Gayet", les visages se ferment, entre agacement et malaise. Par téléphone, par SMS ou de vive voix, la réponse de l’entourage du président est la même : "pas de commentaire". "Si je savais quoique ce soit, je ne vous le dirais pas. J’en parle avec lui, mais ça ne regarde que nous", confirme un conseiller intime du chef de l’Etat. Fini les couacs, la communication, cette fois, est bien rôdée. "C’est une gestion de crise comme une autre, rien de plus", tente toutefois de minimiser un conseiller.
"Elle le plombe politiquement". Voilà pour la version publique. En cercle restreint, les langues se délient. Au Palais, personne n’a manqué la petite phrase attribuée à Manuel Valls par le Canard enchaîné : le président s’est comporté "comme un adolescent attardé". Désormais, à l’Elysée, ce que les détracteurs de la Première dame n’osaient dire quand elle était aux cotés du président est aujourd’hui formulé. "Si elle revient, j’arrête tout", ironise ainsi un ami du président, persuadé que Valérie Trierweiler a nui au chef de l’Etat. "Elle le plombe politiquement, elle n’est pas populaire auprès des Français", ajoute un autre intime de François Hollande. Plus largement, c’est toute la galaxie Hollande qui serre les rangs autour de son champion. Et en profite pour se venger de cette compagne qui les a tant malmenés pendant la campagne. Vae victis, malheur au vaincu…
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