L'INFO. En France, elle n'avait fait aucune promotion. Parce qu'elle n'en avait pas eu besoin. Mais selon Le Parisien de mardi, Valérie Trierweiler va faire son come-back médiatique de l'autre côté de la Manche cette fois. Au programme : une interview sur la BBC, une participation dans une émission phare de la chaine, The Andrew Marr Show, puis l'ex-Première dame fera aussi la une du Times, avec une longue interview dans le supplément du très sérieux magazine. Mercredi, son éditeur, Laurent Beccaria (les Arènes), était l'invité d'Europe 1.
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"Elle voulait que son livre soit lu". "Ce qui est plus original, c'est qu'en France elle n'a rien fait", a-t-il d'abord reconnu. "Il y avait un sentiment d'hystérisation autour de son nom. Et comme elle voulait que son livre soit lu, elle avait l'impression que les débats auraient été éternels si elle s'était mise à parler. Il n'y a pas la même hystérie en Angleterre."
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A-t-il, comme cela a été raconté, expurgé des passages du livre ? "Pas du tout, c'est du fantasme. J'ai fait un travail d'éditeur, suggéré des coupes, proposé de rallonger tel ou tel passage, notamment sur les choses vues à l'Elysée et l'analyse psychologique de François Hollande, qui me parait l'un des points forts du livre. Mais je n'ai rien adouci."
Interrogé sur l'énorme retentissement qu'a eu l'ouvrage, Laurent Beccaria assure qu'il n'avait "pas senti que le livre allait déclencher autant de passions négatives dans les médias, je pensais que ce serait beaucoup plus controversé. L'accueil médiatique a été unanime contre le livre, très violent".
"C'est un président qui n'aime pas la faiblesse". Quant à la fameuse expression des "sans-dents" prétendument utilisée par François Hollande, l'éditeur (photo) confie "que c'est un moment vraiment important. Moi quand j'ai reçu cette page là, cela a été un choc. Je lui ai posé plusieurs fois la question : 'vous en êtes sûre ?'. Elle m'a répondu 'oui'. Et oui, c'était au premier degré, d'ailleurs il n'a pas démenti. Ce n'est pas arrivé une seule fois. C'est un président qui n'aime pas la faiblesse, comme beaucoup d'hommes de pouvoir". Et de conclure sur ce que devrait gagner Valérie Trierweiler, "autour" de 1,3 à 1,7 million d'euros.
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Beccaria : "Un choc en découvrant l’expression...par Europe1fr