Le député-maire de Draveil, dans l'Essonne, mis en examen pour viols, s'est réjoui mardi, dans un communiqué, d'avoir obtenu le "soutien plein et entier" de l'UMP qui lui a accordé samedi l'investiture pour les législatives de juin 2012.
"Si je suis aujourd'hui candidat pour mener la bataille des élections législatives, c'est naturellement parce que j'ai le soutien plein et entier de ma famille politique mais aussi parce que j'ai le soutien indéfectible de celles et ceux qui depuis toujours m'accompagnent à Draveil et en circonscription", indique Georges Tron.
Par ailleurs, évoquant l'instruction en cours le visant, pour viols et agressions sexuelles, il précise: "Je garderai le silence à ce sujet, jusqu'au moment où la levée du secret de l'instruction me permettra de m'exprimer".
Lundi, le président de l'association Draveil Villages, Philippe Brun, un opposant de longue date à Georges Tron, s'était dit "scandalisé" par cette investiture et avait annoncé sa candidature aux législatives dans la 9e circonscription de l'Essonne. Il affirme être membre de l'UMP et présenter une candidature dissidente. Selon l'UMP toutefois, il n'en fait plus partie.
Député-maire de Draveil et président de la fédération UMP de l'Essonne, Georges Tron, 54 ans, a été mis en examen le 22 juin 2011 pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité.
Il avait démissionné le 29 mai 2011 de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique.