Auteure d'un tweet de soutien aux effets ravageurs, la compagne de François Hollande a entamé un début de mea culpa, du moins en privé. "J'ai commis une erreur", aurait ainsi confié Valérie Trierweiler à l'une de ses proches, rapporte mercredi matin Le Parisien. La journaliste avait envoyé sur le réseau social un message de soutien public à Olivier Falorni, pourtant candidat dissident du PS opposé à Ségolène Royal, soutenue par le parti... et François Hollande.
La journaliste n'avait pas prévu une telle réaction médiatique. Elle est aujourd'hui penaude. "Elle n’a pas bien calculé les conséquences que son tweet aurait sur l’autorité du chef de l’Etat, sur le PS, sur ses enfants et ceux de François Hollande", témogine un ami dans Le Parisien. "Le tweet n’a pas eu d’incidence sur le score final à La Rochelle. Au plan national, le PS a obtenu la majorité absolue et n’a pas perdu quarante sièges, comme le prédisaient certains observateurs. Mais Valérie est quand même anéantie. Elle s’en veut d’avoir donné une image négative", poursuit-il.
Plus prudente à l'avenir
D'autant que la confrontation avec François Hollande a semble-t-il été volcanique. "Il était furieux", admet un des proches du Président, qui prévient : "il est clair que cela ne pourra pas se reproduire."
En revanche, l'entourage de Valérie Trierweiler assure que l'absence de la première dame au Mexique, au sommet du G20, n'a rien à voir avec le "tweetgate". Valérie Trierweiler souhaitait seulement être avec ses enfants, qui passent le Bac, assurent ses proches. La première dame a tout de même promis qu'elle serait plus prudent à l'avenir. Sans toutefois fermer son compte Twitter.