Les réalistes. "Je sais, c’est dur !", a lancé peu après 20 heures Alain Dolium, le candidat MoDem en Ile-de-France. Avant de compléter quelques heures plus tard : "Mais ce résultat est loin de me décourager". Puis, écrivant en lettres capitales, pour être sûr d’être compris : "JE SUIS DÉTERMINÉ".
Les nihilistes. "S’il y a une défaite, elle est pour les socialistes sortants, qui n’ont pas fait de très bons résultats", a estimé Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, ne se sentant pas concerné par les mauvais scores de la majorité présidentielle.
Les optimistes. "Résultats très encourageants, les idées neuves sont en tête !", a affirmé Valérie Pécresse, pourtant en mauvaise posture pour le second tour en Ile-de-France.
Les triomphalistes. "Il faut tendre la main, pour le deuxième tour, aux autres listes de gauche, notamment (...) à Hélène Mandroux. Pour la paix des braves parce je suis né socialiste et je mourrai socialiste", a lancé Georges Frêche sur Twitter et Facebook, après son bon résultat en Languedoc-Roussillon.
Les revanchards. "20 ministres en difficulté sur un gouvernement de 39 membres. Que faut-il au President de la République pour qu'il écoute enfin le pays ?", s'interrogeait Arnaud Montebourg, à minuit sur Twitter.
Les fatalistes. "L'intérêt de nos résultats dans le 54 est que je pourrai aller remercier individuellement chaque électeur s'il veut bien s'identifier", a fait remarquer Danièle Noël, tête de liste du MoDem en Meurthe-et-Moselle. Avant de conclure en fin de soirée : "Bonne nuit ! et Carpe Diem ! ;-)".
Les amers.Laurent Wauquiez, le secrétaire d’Etat à l’emploi, a été particulièrement cinglant dimanche soir sur Twitter. "L’abstention une claque pour tous ceux qui ont préféré parler de Soumaré et Frêche plutôt que des projets des candidats", a-t-il commenté. Et quelques minutes plus tard : "le programme d’Europe écologie est-il biodégradable ? On le saura demain à l'issue du marchandage avec le PS".
Les motivés. "Mobilisation et rassemblement pour le second tour : portons un coup fort !". De Jean-Marc Ayrault (PS), motivé pour dimanche prochain.
Les silencieux. Il a fallu attendre une heure du matin, dans la nuit de dimanche à lundi, pour avoir la première réaction de Nathalie Kosciusko-Morizet, tête de liste UMP dans l’Essonne. Tardif pour une secrétaire d'Etat au développement de l'Economie numérique qui a beaucoup fait campagne sur Twitter. "Un score très encourageant en IDF et en Essonne. Une nouvelle campagne commence aujourd’hui : celle du 2e tour. Hardi!", a-t-elle commenté.