Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, a dénoncé lundi "la dérive autoritaire de l'Europe au profit d'une vision complètement libérale", après la nouvelle rencontre entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy à Paris. Invité de BFM-TV, l'eurodéputé a estimé que les deux dirigeants européens s'étaient retrouvés pour mettre au point "une proposition de traité" qui est "un traité autoritaire". "M. Sarkozy a fourni la salle, elle a amené les idées", a-t-il critiqué.
"Dorénavant les nations sont corsetées, si elles sortent du rail elles sont sanctionnées" et "on ne touche pas à l'essentiel" : "aucune mesure pour juguler les marchés financiers et la BCE doit rester indépendante, elle ne peut donc pas prêter aux Etats souverains", a déploré le coprésident du Parti de gauche.