Le porte-parole du PS, David Assouline, a déclaré dimanche soir qu'il ne pouvait "pas se réjouir" de la situation à l'UMP dont les deux candidats à la présidence, Jean-François Copé et François Fillon, ont chacun revendiqué la victoire. "Je ne peux pas me réjouir de cette situation", a dit le sénateur de Paris sur i>TELE. "La France a besoin bien sûr d'une majorité, d'un gouvernement qui agi, mais aussi aussi d'une opposition qui fasse des propositions, qui soit constructive parce que nous sommes dans un moment où des orientations peuvent être débattues encore (...)", a-t-il estimé.
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"Ca ne peut pas être pas une bonne nouvelle que de voir que la droite est à ce point en situation de se marginaliser sur le plan de sa crédibilité", a-t-il aussi dit. "Nous voyons qu'il y a des contestations et que ni la solidarité, ni la fraternité ne viennent compenser le manque d'orientation de cette droite, ce n'est pas une bonne nouvelle pour la France", a insisté le responsable socialiste.
"Jusqu'à présent dans cette course à l'échalotte de la présidence de l'UMP, nous avions une droite caricaturale qui ne faisait que vociférer sur ce que faisait le gouvernement sans rien proposer et en montrant des connivences avec l'extrême droite, là où Jacques Chirac avait su mettre un cordon sanitaire entre la droite et l'extrême droite", a estimé David Assouline.