Face à François Fillon, son grand rival pour la présidence de l'UMP, Jean-François Copé a encore du terrain à remonter. La popularité de l'ancien Premier ministre le place en effet tête chez les sympathisants de droite alors que Jean-François Copé n'arrive que cinquième dans le dernier baromètre Ipsos pour Le Point.
Mais cette avance se réduit. Le secrétaire général de l'UMP, qui redouble d'activité pour rattraper son retard, a vu sa cote de popularité chez tous les Français s'améliorer de quatre points, depuis la défaite électorale de mai, au moment même où tous les ténors de la droite reculent.
"Il se passe quelque chose", répètent les partisans de Jean-François Copé, persuadés que l'énergie du secrétaire général fera la différence lors du congrès qui départagera les deux principaux prétendants à la tête du parti à l'automne prochain.
Pour ce faire, les "Copéistes" agitent en ce moment en coulisses une arme redoutable. Ils instillent le doute sur la volonté réelle de François Fillon d'aller au bout du combat pour la présidence du parti.