Le contexte. Inconnue jusque là, la Cocoe est devenue célèbre en l'espace de quelques heures, après une nuit de psychodrame à l'UMP. La Commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales interne au parti est désormais au centre de toutes les attentions. Car c'est elle et elle seule qui va devoir départager François Fillon et Jean-François Copé, qui revendiquent tous deux la victoire à la présidence de l'UMP.
• Le nez dans le guidon. La Cocoe a repris ses travaux, lundi matin, à 10h. L'instance va analyser les résultats des fédérations. Dimanche soir, elle n'avait pu consulter que la moitié des procès verbaux des fédérations. Le président de la Cocoe, Patrice Gélard, espère que les résultats définitifs pourront être connus dans la journée.
>>> Mais comment fonctionne-t-elle ?
• CV express. Conformément aux statuts de l'UMP, la Cocoe organise et vérifie les modalités et les opérations de vote. Elue le 11 décembre 2010 par le Conseil national du parti pour une durée de 3 ans. La commission est composée de neuf membres élus et présidée par Patrice Gélard, sénateur de Seine-Maritime.
• Pendant la campagne. C'est elle qui a supervisé la campagne officielle entre le 5 octobre et le 17 novembre, après avoir validé les candidatures de François Fillon et Jean-François Copé le 18 septembre. Un référent de chacun des candidats, François Fillon et Jean-François Copé, a été en contact permanent avec elle pendant cette période. Cinq de ses membres, qui ont pris position pour François Fillon ou Jean-François Copé, se sont "placés en retrait" durant la campagne.
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