Elle n'a jamais réussi à conquérir l'appareil du Parti socialiste. Parlant d'expérience, Ségolène Royal a commenté lundi la bataille Copé-Fillon à l'UMP en jugeant que "quand on tient les rênes de l'appareil, c'est toujours plus facile d'arranger les résultats". "Cela me rappelle des choses. En l'occurrence, j'avais protégé les intérêts du PS en prenant acte de la victoire de mon adversaire tout en sachant les irrégularités qui avaient été commises", a déclaré la présidente de la région Poitou-Charentes au quotidien Sud-Ouest.
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Elle faisait référence à la compétition avec Martine Aubry pour la succession de François Hollande à la tête du PS en 2008. La maire de Lille, appuyée par l'appareil du PS, avait gagné l'élection, entachée de nombreuses fraudes et tricheries. Ségolène Royal a tracé un parallèle entre Martine Aubry et Jean-François Copé en ajoutant: "Quand on tient les rênes de l'appareil, c'est toujours plus facile d'arranger les résultats..."