L'INFO. Ce sera la première fois depuis 2007. Nicolas Sarkozy fera son retour lundi à l'UMP pour un "bureau politique extraordinaire". L'ancien président a été convoqué par le président du mouvement, Jean-François Copé, après le rejet de ses comptes de campagne.
Une réunion à huis clos mais sous les projecteurs. La réunion se tiendra se tiendra à 17 heures dans la salle plénière du premier étage du siège de l'UMP, au 238 rue de Vaugirard, dans le 15ème arrondissement. Outre la cinquantaine de membres du bureau politique, les parlementaires UMP ont été conviés ainsi que les cadres du parti. En tout, il pourrait y avoir jusqu'à 800 personnes… si tout le monde répond présent. François Fillon est annoncé. Les médias seront aussi au rendez-vous-même si la réunion aura lieu à huis clos.
La présence de Sarkozy ? Un minimum. Pour certains à l'UMP, la participation de l'ancien président au "BP" de l'UMP va de soi. "C'est lui le premier concerné, c'est quand même normal qu'il soit là", souligne ainsi un cadre du mouvement joint par Europe1 en rappelant, au passage, que Nicolas Sarkozy a mis à profit son temps libre pour donner des conférences rémunératrices à l'étranger.
Ne pas donner l'impression de se défiler. Alors que le rejet des comptes de campagne de 2012 prive l'UMP de 11 millions d'euros de subventions publiques, Nicolas Sarkozy entend mettre sa parole et sa personnalité au service de la souscription lancée par sa famille politique. L'ancien président de la République ne veut surtout pas donner l'impression de se dérober. "Il est responsable, il assume et aidera l'UMP", a assuré l'un de ses collaborateurs à Europe1. A-t-il vraiment une autre option ? Le candidat Sarkozy s'était porté garant de l'emprunt de 11 millions d'euros. A ce titre, si son parti ne parvient pas à rembourser il sera financièrement concerné au premier chef.
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De retour sur la scène politique malgré lui. D'après les informations d'Europe1, Nicolas Sarkozy n'aurait pas prévu de prendre la parole publiquement à l'issue du bureau politique à huis clos de lundi. L'ancien président ne tablait guère sur un retour politique aussi prématuré et surtout pas à l'occasion d'une telle déconvenue. Le rejet des comptes de campagne bouleverse son calendrier politique.