Un référé-suspension. Selon les informations du Lab, une militante niçoise de l'UMP a déposé mardi un référé-suspension auprès du juge des référés du tribunal administratif de Paris et demande l'annulation de la décision qui a placé Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon à la tête de la présidence de l'UMP, le 27 mai en attendant le Congrès du parti en octobre prochain. "J'ai l'honneur de vous demander la suspension de la décision dont j'ai par ailleurs demandé l'annulation le 3 juin 2014", écrit Mme Duchet. "Messieurs Juppé, Raffarin et Fillon ont été nommés à la tête de l'UMP sans qu'aucune règle interne ne soit respectée", accuse Julie Duchet dans son courrier que le Lab s'est procuré.
L'ordre du jour pas respecté. Ainsi, l'ordre du jour du bureau politique hebdomadaire de l'UMP du 27 mai, lors duquel Jean-François Copé a annoncé sa démission, a été modifié, ce qui contreviendrait au règlement intérieur de l'UMP. "Aucun vote n'était prévu et n'a été fait alors que le bureau politique délibère à la majorité des suffrages exprimés (article 23-4 des statuts du parti), conteste la militante UMP. "Les statuts du parti par l'article 24-5 précisent qu'en cas d'empêchement du président de l'union ou en cas de vacance de la présidence, celui-ci doit être remplacé par le vice-président délégué", Luc Chatel, ajoute la requérante.
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