Jean-François Copé déclare que l'éventualité d'un 21 avril à l'envers, qui verrait un second tour PS-FN à la présidentielle de 2012, ne le fait pas "cauchemarder" mais qu'il préfère "alerter" contre un tel danger, dans un entretien à paraître mardi dans Nice Matin. "La division de la droite peut nous faire vivre la même épreuve qu'a vécue la gauche divisée en 2002", prévient le secrétaire général de l'UMP.
Le 21 avril 2002, au premier tour de l'élection présidentielle, Jean-Marie Le Pen (FN) s'était qualifié pour le second tour face au président sortant Jacques Chirac, aux dépens du candidat PS, le Premier ministre Lionel Jospin. Interrogé sur une candidature du président du Parti radical Jean-Louis Borloo, Jean-François Copé estime que "personne ne peut empêcher qui que ce soit d'être candidat s'il le souhaite". "J'ai simplement le devoir d'alerter sur le fait que notre camp ne peut pas se payer le luxe de se diviser alors que le PS et le FN nous mitraillent en permanence", insiste-t-il.