La Droite forte, l'un des mouvements de l'UMP qui déposeront une motion lors du congrès du parti le 18 novembre, demande le "rétablissement de l'exemplarité de l'école de la République", qui passe selon elle par l'interdiction du droit de grève pour les enseignants.
"A l'heure où le gouvernement Ayrault a érigé l'éducation en priorité nationale, nous souhaitons que le corps enseignant, au même titre que les fonctionnaires de police (...), soit également doté d'un statut spécial interdisant le droit de grève", se défendent-ils. Selon eux, "il n'est pas acceptable que certains professeurs puissent être en mesure de paralyser la société, prenant 'en otage' parents et élèves, mais aussi de nombreux maires ruraux".
Cette proposition est toutefois loin de faire l'unanimité au sein du principal parti d'opposition. Un autre mouvement de l'UMP, baptisé "La boîte à idées", a ainsi dénoncé mardi "la fuite en avant populiste" de la Droite forte, "dont les propositions n'offrent qu'une caricature du sarkozysme".