Le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, a vivement dénoncé samedi, à l'ouverture du sommet de son organisation à Kinshasa, un "déficit de démocratie dans les relations internationales" qui prive l'Afrique de la place qui lui revient, notamment au Conseil de sécurité.
A la tribune du sommet, Abdou Diouf a une nouvelle fois dénoncé le "report sine die" de la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies, de la réforme du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), "instances où l'Afrique doit occuper la place qui lui revient de droit".