Le réchauffement des relations entre Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé se confirme. Interrogé mercredi sur Europe 1 sur son déjeuner en tête en tête la veille avec le chef de l’Etat, le président du groupe UMP à l’Assemblée semblait aux anges : "Nous avons passé un vrai moment ensemble, nous étions tous les deux", a indiqué Jean-François Copé, décrivant ce moment comme "très chaleureux, très sincère et très personnel".
L'Elysée a rappelé mardi que le président et le patron des députés UMP se voient toutes les semaines. Ce déjeuner intervient après une longue rencontre entre les deux hommes, le dimanche 17 janvier, qui s'était également déroulée à l'Elysée mais cette fois en présence du secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant.
"C’est le reflet d’une relation qui est vraiment très bonne parce qu’il s’agit de gagner ensemble" a ajouté le député-maire de Meaux, assurant qu’il n’avait pas évoqué avec Nicolas Sarkozy les prochaines présidentielles de 2012 et de 2017, cette dernière échéance étant visé par le président du groupe UMP à l’Assemblée.
"La violence à l’école, une violence de quartiers"
Au sujet de la violence à l’école, il faut parler "sans langue de bois" a assuré le maire de Meaux. Le problème de la violence à l’école est particulièrement circonscrit dans les quartiers difficiles. A mes yeux, la violence à l’école est avant tout une violence de quartiers". Par conséquent, "avant d’augmenter les surveillants, il faut aussi parler de cette question avec les parents" a insisté Jean-François Copé. Et de conclure : "il faut mettre le paquet dans les quartiers".
"On devrait expérimenter une autre manière de faire la carte scolaire" a aussi conseillé Jean-François Copé. Et de préconiser des collèges dans lesquels on ne mettrait que des élèves de 6e, 5e et un autre établissement qui ne serait destiné qu’aux 4e, 3e.
Renouvellement des papiers
A propos des difficultés rencontrées pour le renouvellement des papiers, Jean-François Copé a réaffirmé sa proposition annoncée dimanche, invitant les personnes ayant des difficultés administratives pour renouveler leurs papiers d'identité à se tourner vers les députés UMP. Le président du parti majoritaire à l'Assemblée nationale a en effet assuré que les parlementaires iraient apporter immédiatement aux préfets les dossiers des Français nés à l'étranger qui rencontrent de multiples obstacles lors du renouvellement, jugeant cette affaire "scandaleuse".