#Y'a d'la joie. Manuel Valls, directeur de la communication de François Hollande, s'est dit "grave" et "ému" après la victoire du candidat socialiste à la présidentielle, estimant que "la tâche" allait être "ardente" et "magnifique".
"Je suis très ému. Pas seulement parce que François Hollande est élu, que la gauche renoue avec la victoire, mais parce que c'est François Hollande. Je ne l'ai rejoint que depuis quelques mois, mais il correspond à ce que les Français attendaient (...). J'ai la conviction qu'il sera un très grand président de la République", a-t-il résumé.
#Motivé. Jean-Marc Ayrault, le député-maire de Nantes, réjoui, a appelé les électeurs à rester motivés pour les élections législatives. "C'est une victoire. Mais il y a encore les élections législatives", a-t-il jugé.
"Les Français ont choisi ce soir un projet. Pour le mettre en place, il faut une grande majorité aux législatives", a martelé Jean-Marc Ayrault. "Il y a une autre élection à venir, les législatives. Ce soir, les Français ont choisi une conception républicaine de la Présidence, mais ils ont choisi un projet. Et pour l'appliquer, il faut qu'il y ait une majorité parlementaire, large".
#Capri c'est fini. Jean-Luc Mélenchon a salué dimanche soir la victoire de François Hollande se réjouissant de l'échec du président sortant. "Sarkozy, c'est fini, enfin ! Ainsi est réglé le compte du fossoyeur des acquis sociaux et des services publics de notre République. Sa défaite est celle de son projet d'extrême-droitisation. C'est une très bonne nouvelle pour la France et pour l'Europe", a écrit l'ancien candidat du Front de gauche dans un communiqué.
#Show must go on. Du côté de l'UMP, un élément de langage revient comme un leitmotiv : il faut à présent mener la bataille des élections législatives. Peu de temps après l'annonce des premières estimations officielles, Nathalie Kosciusko-Morizet a donné le ton. "Nous avons perdu cette élection présidentielle, en dépit, je crois d'une belle campagne, mais non, ce n'est pas fini. Aujourd'hui tous les pouvoirs peuvent être aux mains des socialistes, la présidence de la République, une majorité des régions, des départements, des grandes villes. (Or) la France est un pays d'équilibre", a-t-elle poursuivi. Le président sortant a toutefois déclaré lors de son discours à La Mutualité qu'il "ne mènerai pas la bataille des législatives".
#Etre fan. A l'image du désormais célèbre "Sarko est le meilleur" prononcé par Jean-François Copé cette semaine, Nadine Morano a rendu hommage à la campagne de Nicolas Sarkozy. "Il a servi la France avec beaucoup de passion. Il a réduit les déficits, contribué à la construction de l'Europe... Quand vous dites que j'ai beaucoup donné sachez que c'est lui qui a tout donné à la France", s'est-elle enflammée sur le plateau de France 2.
La députée UMP a également relativisé le score de François Hollande. "Le score de ce soir démontre que Nicolas Sarkozy a mieux tenu que les autres. Il a mieux tenu parce que c'est un président qui a assumé", a-t-elle souligné.
#A qui la faute ? Sur le plateau de TF1, Nathalie Kosciusko-Morizet a accusé Marine Le Pen d'avoir fait perdre la droite en déclarant qu'elle comptait voter blanc au second tour. "Si ce soir Hollande a été élu, c'est qu'il y a beaucoup de votes blancs, et voter blanc c'est voter François Hollande", a déploré la porte-parole de Nicolas Sarkozy.
"Prenez exemple sur Nicolas Sarkozy qui, lui, assume ses fautes. Quoiqu'il en soit ceci est votre faute, mais c'est le passé. Moi, ce qui m'intéresse, c'est l'avenir et très honnêtement je ne compte pas sur vous pour que cet avenir puisse permettre à la France de se redresser", a rétorqué Marine le Pen devant une NKM visiblement très émue. La présidente du Front national misait depuis des semaines sur l'échec de Nicolas Sarkozy. Cet échec place en effet Marine Le Pen en bonne posture pour les élections législatives.
#Ne retiens pas tes larmes. Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, s'est montré très touché par la défaite de son candidat. Il a exprimé dimanche soir "un peu de tristesse" et "un sentiment d'injustice" après la victoire de François Hollande à la présidentielle.
"Mon état d'esprit, c'est un peu de tristesse. Et puis un sentiment, peut-être, d'injustice parce que Nicolas Sarkozy a accompli quelque chose d'extraordinaire pendant ces quatre années face à la crise", a salué Henri Guaino sur France 2.